As Salem Aleykum – Label 2025

Résumé

Porté par 2 cultures, j’ai le cul sur une frontière,
j’appartiens à l’identité de l’entre-deux
qui n’a pas de patrie.
Alors aujourd’hui, je me lève pour te parler.
Et je ne le fais pas seul.
Au centre du spectacle se trouve la frontière. Celle que nos parents ont dû traverser avant même que l’on vienne au monde. Héritières et héritiers de cette identité de “liaison” – nous pensons avoir le devoir de ne pas fuir le dialogue mais de le provoquer. Alors, en nous appuyant sur la frontière qui sépare les spectateurs et spectatrices des interprètes, nous voulons tout aborder sans concession. Nous allons ensemble tenter de donner naissance à un rituel d’accueil capable de guérir nos histoires. Nous entrons dans cet espace séparé·xes, morcelé·xes ; nous tâcherons de le quitter ensemble, uni·es. Que la frontière devienne le catalyseur d’un esprit commun, c’est l’enjeu de ce temps que nous occupons touxtes. Et aucune chance d’échec avec un As Salem Aleykoum ( السلام عليكم ) – que la paix soit sur toi – en guise de bienvenue.
Distribution, présentée par ordre alphabétique des fonctions :
Aide à la Dramaturgie Touxtes – Assistant à la mise en scène Loïc Leroy – Costumièr·x·es Alphonse Eklou – Créateur Lumière FC-JMKB – Interprèt·e·s Edson Anibal, Jean-Marc Judith, Louise Moret, Warda Rammach, Anaïs Stinglhamber, Mik Talib, Mehdi Zekhnini – Mise en scène Jonathan Moncef Kibani Boussaleh – Photo visuel Mik Talib – Scénographie Aylyn Bendehina – Régie générale Gauthier Minne – Régie lumière et son Gauthier Minne ou Valentine Bibot, en alternance.
Production Le Rideau, Le Sbeul, La Balsamine, La Coop asbl.
Avec l’aide de La Fédération Wallonie-Bruxelles – Service général de la création artistique. Avec le soutien de Shelterprod, Taxshelter.be, ING, du Tax-Shelter du gouvernement fédéral belge. Production déléguée / diffusion Le Rideau.

Pourquoi le Label ?
Le projet artistique est fort et offre une diversité peu commune au plateau, diversité multiple, variée et forte. En outre, le spectacle est un vrai projet d’émergence. Les thématiques abordées sont essentielles et pleines d’enjeux et d’engagements. La médiation culturelle est inhérente à la forme présentée sur scène. Le public en salle est différent du public habituellement présent, on est au coeur des médiations culturelles. L’ambitieux projet de médiation culturelle planifié rayonnera sur au moins 6 communes bruxelloises. Les atouts du projet sont donc : la diversité, l’émergence, le collectif, les thématiques, les « invisibles » visibilisé·es.
Au programme : Actions de médiation vers le public scolaire / tout public, Mise en place d’un atelier théâtre : de la représentation au réel (et retour), Mise en place de projet participatif à vocation d’émancipation sociale et culturel, politique tarifaire d’accessibilité.